MM de l'AFADH

Les travaux de l'Association Française pour l'Approfondissement de la Doctrine Hahnemannienne (AFADH) sont maintenant disponibles sur Complete Dynamics.

Vous trouverez les études approfondies de plus de 200 remèdes selon la méthodologie du Dr. Alphonso Masi Elizalde de Buenos aires Argentine.
Chaque remède est présenté selon un schéma élaboré par le Dr. Masi.

1) La lecture attentive des symptômes décrits dans les pathogénésies est la base du travail.
Dans un premier temps ils sont classés par thèmes, c’est-à-dire des mots clés, des idées exprimées plusieurs fois ou même une seule fois constituent ces thèmes.
Les thèmes sont alors regroupés par analogie jusqu’à dégager deux ou trois idées centrales ou piliers. Cela donne une première approche du champ d’action de la substance étudiée ;

2) Dans un deuxième temps, les symptômes sont classés selon le schéma anthropologique.
On verra ainsi les fonctions atteintes, aux différents niveaux psychiques et physiques.
Ceci montrera les organes et les fonctions atteintes.

3) Une troisième grille d’analyse essentielle dans la compréhension, mettra en évidence les mouvements miasmatiques du remède. On l’appelle dynamique miasmatique.
La souffrance, la perte etc. avec les symptômes qui expriment ces notions.
Les réactions à cette souffrance que l’on appelle égolyse, égotrophie, alterlyse. Ces miasmes représentent l’aspect défectif pour l’égolyse, l’exagération pour l’égotrophie et l’attaque du milieu pour l’alterlyse.

4) La discussion permet de trouver une cohérence et l’idée centrale du remède.

5) Une hypothèse est alors élaborée ;
La question est :
Qu’exprime-t-il avoir perdu par ses symptômes, ses rêves ?
Ce qu’il a perdu est ce qu’il a désiré.
D’où la question :
Qu’a-t-il désiré, quelle perfection humaine ?
Et à la fin quelle perfection, surhumain, divine a-t-il envié ? cette perfection, étant par nature impossible à atteindre, s’il persévère dans cette quête impossible, il « échoue » et la pathologie s’installe. C’est l’attribut divin envié.

Les cas cliniques, prescrits à partir de cette hypothèse, confirment l’hypothèse.
Quand l’hypothèse ne se confirme pas, il y a lieu de retravailler le remède.

Souhaitant que ces quelques clés vous permettront de rentrer dans la logique de ces études, nous souhaitons que vous utiliserez au mieux cet outil.

Rédaction : Maryvonne Cousin